Consommation & Société

L'écologie et nos contradictions : un récit personnel

José Claurint

José Claurint

18 décembre 2025

L'écologie et nos contradictions : un récit personnel

Je me dis écolo, mais je consomme toujours autant. J'ai installé des panneaux solaires, mais je prends toujours l'avion. Je critique la société de consommation, mais j'achète toujours des choses inutiles. Voilà mes contradictions. Et je les assume, parce que c'est ça, être humain : être plein de contradictions.

L'autre jour, j'ai pris l'avion pour aller voir ma famille. Un vol Paris-New York, aller-retour. Combien de tonnes de CO₂ ? Je ne veux pas le savoir. Parce que si je le savais, je ne pourrais plus prendre l'avion. Et j'ai besoin de voir ma famille. J'ai besoin de ces moments, de ces retrouvailles, de cette chaleur humaine. Alors je ferme les yeux, et je prends l'avion.

L'authenticité des contradictions

Parce que voilà le problème : on peut être écolo et prendre l'avion. On peut installer des panneaux solaires et consommer toujours autant. On peut critiquer la société de consommation et acheter des choses inutiles. C'est ça, être humain : être plein de contradictions.

Et ces contradictions, elles ne sont pas un problème. Elles sont une réalité. Une réalité qu'il faut accepter, qu'il faut assumer, qu'il faut vivre. Parce qu'on ne peut pas être parfait. On ne peut pas être cohérent tout le temps. On ne peut pas être écolo à 100%.

La satire de l'écologie parfaite

Il y a quelque chose de profondément satirique dans cette époque où on nous demande d'être écolo parfait. Où on nous culpabilise pour chaque vol, chaque achat, chaque consommation. Comme si on pouvait être parfait. Comme si on pouvait être cohérent tout le temps.

Mais la vérité, elle est ailleurs. La vérité, c'est qu'on est tous plein de contradictions. La vérité, c'est qu'on ne peut pas être écolo à 100%. La vérité, c'est qu'on fait ce qu'on peut, avec nos limites, nos contradictions, nos imperfections.

La mélancolie de l'imperfection

Il y a quelque chose de profondément mélancolique dans cette imperfection. Dans cette impossibilité d'être parfait. Dans cette nécessité d'accepter nos contradictions. Parce qu'on voudrait être meilleur, on voudrait être cohérent, on voudrait être écolo à 100%.

Mais on ne peut pas. On est humain, avec toutes nos imperfections, toutes nos contradictions, toutes nos limites. Et peut-être que c'est ça, l'essentiel. Peut-être que c'est dans cette acceptation, dans cette authenticité, dans cette vulnérabilité, que réside la vraie beauté.

L'autofiction de la remise en question

Je me regarde parfois dans le miroir et je me demande : qui suis-je vraiment ? Suis-je cet écolo convaincu qui installe des panneaux solaires ? Ou suis-je cet homme qui prend l'avion, qui consomme, qui vit avec ses contradictions ?

Parce que voilà le problème : on peut être les deux. On peut être écolo et prendre l'avion. On peut installer des panneaux solaires et consommer toujours autant. On peut critiquer la société de consommation et acheter des choses inutiles. C'est ça, être humain : être plein de contradictions.

La recherche de sens malgré tout

Mais malgré tout, il y a de l'espoir. Parce qu'on fait ce qu'on peut. Parce qu'on essaie. Parce qu'on cherche. Même si c'est imparfait, même si c'est contradictoire, même si c'est insuffisant. On fait ce qu'on peut, avec nos limites, nos contradictions, nos imperfections.

Et peut-être que c'est ça, l'essentiel. Peut-être que c'est dans ces efforts, dans ces tentatives, dans ces recherches, que réside la vraie beauté. Peut-être que l'écologie, la vraie, elle ne se fera pas avec des gens parfaits. Elle se fera avec des gens imparfaits, pleins de contradictions, mais qui essaient. Qui cherchent. Qui font ce qu'ils peuvent.

L'acceptation de l'imperfection

Alors j'assume mes contradictions. J'assume de prendre l'avion pour voir ma famille. J'assume de consommer toujours autant. J'assume d'acheter des choses inutiles. Parce que c'est ça, être humain : être plein de contradictions.

Et peut-être que c'est dans cette acceptation, dans cette authenticité, dans cette vulnérabilité, que réside la vraie beauté. Peut-être que l'écologie, la vraie, elle ne se fera pas avec des gens parfaits. Elle se fera avec des gens imparfaits, pleins de contradictions, mais qui essaient. Qui cherchent. Qui font ce qu'ils peuvent.

En attendant, je continue à installer des panneaux solaires, à prendre l'avion, à consommer, à vivre avec mes contradictions. Parce que c'est ça, être humain : être plein de contradictions. Et peut-être que c'est dans cette acceptation, dans cette authenticité, dans cette vulnérabilité, que réside la vraie beauté.